Corina Moscovich est née à Rosario, Argentine mais habite au Luxembourg depuis 2014. Elle est poète, écrivaine, professeur des langues et traductrice. Elle a suivi un Master en Multiculturalisme et Multilinguisme à l’Université du Luxembourg ainsi qu’un Baccalauréat en arts. Elle est également journaliste et bloggeuse indépendante et coordonne un atelier d’écriture créative multiculturelle à l’Université du Luxembourg depuis 2016.
Corina a vécu et travaillé en Angleterre, aux États-Unis et en Afrique du Sud lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Elle a écrit pour l’hebdomadaire NotiExpress jusqu’à sa fermeture. Publiée en Angleterre, elle a travaillé comme traductrice et interprète pour des poètes étrangers. En Argentine et à l’étranger, elle a participé à différents groupes d’écriture et de lecture et coordonné Atelier d’écriture sur Passage Pan avec E. Previgliano en 2013 et 2014. Elle a également participé à des expositions collectives et solos de poèmes et d’histoires. Elle a été invitée à de nombreux cycles artistiques en Argentine et à l’étranger comme « La poesía de los bares » (2006 à 2011), Art pour la Paix (de 2006 à 2014), « Poesie mit Geschmack mate », le festival Cri de femme, « Landlocked, Sealocked – Poésie de Malte, Luxembourg et au-delà », « Je suis venue vous dire », etc.
Publications :
Ser de sangre (Elipsis, Rosario, 2016). Ce roman qui défie le lecteur intelligent et sensible, attentif au détail à la juste mesure a été présenté à Luxembourg, lors du 17e Salon du livre et des cultures du Luxembourg (LuxExpo) en 2017. La structure du roman s’articule autour de trois fils narratifs reliés entre eux. En plus de révéler des tabous qui cernent un épisode douloureux, Corina Moscovich offre au lecteur le portrait d´époques différentes de la société argentine. L´importance des racines généalogiques est présente pendant les soixante chapitres qui composent Être de sang.
Vía Remington (Ciudad Gótica, 2006) contient des poèmes en espagnol et en anglais, liés à ses expériences à Rosario et aussi dans des villes comme Bismarck (USA) et Birmingham (Angleterre). Ce recueil ne parle pas seulement d’amour et de manque d’amour, mais aussi de persévérance, de foi, de suivre une ou plusieurs voies. Vía Remington fait allusion au nom de la machine à écrire qu’elle a héritée de son grand-père et avec laquelle l’auteure a commencé à écrire systématiquement.
Corina Moscovich fait partie des anthologies Abat-Jour (Gato Grillé, 2015), 19 de Fondo (Gato Grillé, 2008), Fin Zona Urbana (Gato Grillé, 2010) et Poètes du Tiers-Monde (Ciudad Gótica, 2008). Son histoire Felipe sans sieste intègre le livre Aquí llegamos los chicos, un projet ludo-littéraire du ministère de l’Éducation de la Ville de Rosario.
J’ouvre des tiroirs déjà vides
avec des punaises oxydées
des restes de poussière
des odeurs
des humeurs
des amours
et je ne détecte
aucun signal
qui m’aide à comprendre
la raison de ton absence.