Amandine Marembert est née en 1977. Elle vit à Montluçon, dans le centre de la France, où elle enseigne le français. Elle anime depuis 1998 la revue et les éditions Contre-allées avec Romain Fustier. Elle a reçu des bourses d’écriture du Centre National du Livre en 2005 et en 2009. Elle a été lauréate du prix des Trouvères des lycéens en 2009, du prix Jean Follain en 2014 et du prix des Découvreurs en 2018. Elle aime travailler avec des plasticiennes, notamment Valérie Linder, Diane de Bournazel, Audrey Calleja. Elle est attentive aux regards, aux gestes qui nous accompagnent et à leur transmission. Elle interroge la signification des silences. Le jardin l’habite entièrement. Un jour elle a dit : « En écrivant, je voudrais parler un peu la langue du linge pour tourner et retourner les voix, suivre leurs intimes plis, les étendre au fil et les entendre bruire au jardin. »
Entrebâillements, La Porte, 2002.
Elle(s) si tant est que, Les Carnets du Dessert de Lune, 2005.
Il pleut dans la chambre cette nuit, préface de Vénus Khoury-Ghata, Décharge & Gros Textes, collection « Polder », 2006.
Il a plus qu’un papillon de nuit, La Porte, 2007.
À perpète, Pré carré, 2007.
Ce train n’accueille pas de voyageurs, Les Carnets du Dessert de Lune, 2008.
L’ombre des arbres diminue à certaines heures du jour, Wigwam, 2008.
Toboggans des maisons, illustrations d’Audrey Calleja, L’Idée bleue & Cadex, collection « Le Farfadet bleu », 2009.
Du baume stick dans la douceur, illustrations de Valérie Linder, La Yaourtière, 2009.
Mon cœur coupé au sécateur, Henry & Ecrits du Nord, 2009. (prix des Trouvères des lycéens)
Coquelillages, Le Chat qui tousse, 2009.
Un petit garçon un peu silencieux, dessins de Diane de Bournazel, Al Manar, 2010.
Chambres, Ficelle, illustrations de Claire Laporte, 2010.
N’écris plus je ne répondrai pas, illustrations de Valérie Linder, Le Frau, 2011.
Les corps oublient-ils ?, peintures d’Aaron Clarke, Centrifuges, 2012.
Neige tremblée, La Porte, 2012.
L’amour le jardin, Pré Carré, 2012.
Je fleuris la terre ma robe, Le Petit Pois, 2013.
Et s’il ne parlait pas ?, Les Arêtes, 2013, réédition, 2014. (prix Jean Follain 2014)
Les gestes du linge, illustrations de Valérie Linder, Esperluète, 2014.
Les cerises ne sont pas des lèvres, illustrations de Diane de Bournazel, Al Manar, 2014
Renouées, avec des poèmes et des monotypes de Luce Guilbaud, préface de Marie Huot, Le Petit Pois, 2014
Une et plusieurs, illustrations de Valérie Linder, Donner à voir, 2014
Taille-douce (tu as ouvert une fenêtre dans ma haie),Le Petit Flou, 2014
Une eau sans bord, illustrations de Valérie Linder, Le Frau, 2015.
Né sans un cri, Les Arêtes, 2016 (Prix des Découvreurs 2017-2018)
C’est des poèmes ?, illustrations de Valérie Linder, Cadex, 2016.
Brique pilée, avec Romain Fustier, La Porte, 2017.
Fable élémentaire, avec Valérie Linder, Dès ce matin éditions, 2018.
Patienter le temps, avec Valérie Linder, Dès ce matin éditions, 2018.
Photo : Michel Durigneux
les oiseaux vont boire le soir par nuées à la rivière
le chat dort en rond dans un creux de paille
un grand lièvre et un chevreuil ont croisé nos phares
les bêtes nous creusent