Concours Jeune Printemps: remise de prix le 2 juillet à 17h

Le 2 juillet 2020 à 17 heures, l’Agora de neimënster prêtera son cadre à la cérémonie de remise de prix du concours de poésie 2020 de l’a.s.b.l. „Printemps des poètes Luxembourg“, en présence de Madame Sam Tanson, ministre de la Culture.

Placée sous le thème du „Courage“, l’édition 2020 du concours « Jeune Printemps » aura connu un vif succès puisque 256 poèmes ont été soumis à la délibération du jury cette année. Un bel engouement qui témoigne de l’intérêt que les lycéens, les universitaires et les adultes (poètes non publiés) portent à la poésie.

Rappelons que cette cérémonie, initialement prévue le 31 mars, avait été annulée – tout comme notre festival annuel « Printemps des poètes » programmé les 24, 25 et 26 avril – suite à la déclaration de l’état de crise pour enrayer la pandémie du COVID-19. Avec les récentes phases de déconfinement, les organisateurs ont décidé d’arrêter une date pour honorer les participants au concours « Jeune Printemps ».

Le 2 juillet donc, une cérémonie aura lieu dans l’Agora de neimënster, dans le respect des mesures sanitaires qui s’imposent: à cette occasion, les 40 lauréats du « Jeune Printemps des poètes » (10 par catégorie d’âge) seront invités à présenter leurs poèmes devant l’assistance rassemblée (famille, amis, professeurs, directeurs d’établissements scolaires) et en présence de la ministre de la Culture, Sam Tanson.

Concours Jeune Printemps 2020

Notre nouveau thème : le courage.

Cette année, c’est la neuvième édition du concours Jeune Printemps. La remise des prix aura lieu à neimënster, mardi 31 mars 2020 à 17 heures.

Le formulaire de participation et les poèmes (3 au maximum) devront parvenir au PPL pour le dimanche 8 mars 2020 au plus tard à l’adresse courriel du concours.

Bonne chance à toutes et à tous !

Formulaire de participation et règlement 2020 ci-dessous :

Photo : Marco Werch, CC BY 2.0

Dixième anniversaire des amis d’Edmond Dune

À l’occasion de son dixième anniversaire, l’association Les Amis d’Edmond Dune, créée en 2009 à Luxembourg, invite à une fête littéraire. Le Printemps des poètes – Luxembourg est heureux de s’y associer.

Au programme :

  • lecture de textes d’écrivains présents (Jean Portante, Hélène Tyrtoff, Paul Mathieu, Florent Toniello, Nico Helminger) et d’Edmond Dune ;
  • projections de vidéos et de films ;
  • lancement du projet « 100 jours – 100 poèmes – 100 secondes » en partenariat avec le Centre national de littérature et Radio 100,7 (de septembre à décembre 2019) ;
  • bar (boissons, en-cas).

Samedi 28 septembre 2019 à 18 h 45, à neimënster,
28, rue Munster, L-2160 Luxembourg.

Matinée poétique, 17 mars 2019

Les meilleures choses ont une fin ! Voici les photos de la matinée poétique qui a clôturé notre festival 2019, dans le cadre on ne peut plus propice de la galerie Simoncini. Photographies de Delia Pifarotti.

Grande nuit de la poésie, 16 mars 2019

Retour en images sur le rendez-vous phare du festival 2019 à neimënster, avec nos dix poètes pour une longue soirée, belle d’intensité et d’intimité. Photographies de Delia Pifarotti.

Ouverture, 15 mars 2019

Découvrez en images le premier rendez-vous du festival 2019 au Luxembourg Learning Centre de l’Université du Luxembourg, avec les photographies de Delia Pifarotti.

Remise des prix Jeune Printemps 2019

Découvrez en images la cérémonie de remise des prix Jeune Printemps 2019, en présence de la ministre de la Culture Sam Tanson, avec les photographies de Tammy Steffen-Koenig. À l’année prochaine !

Présentation : Marta Podgórnik

Marta Podgórnik – née en 1979, poète, rédactrice, critique littéraire, traductrice, conférencière dans des ateliers de création littéraire. Lauréate (à l’adolescence) du concours littéraire le plus prestigieux de Pologne pour les débutants – le prix Jacek Bierezin (1996), ainsi que de nombreux prix et distinctions pour les recueils suivants. Participe à des projets de traduction internationaux. Auteure de 11 recueils de poèmes, rédactrice de nombreux recueils de poèmes et anthologies. Depuis vingt ans, elle est associée à la maison d’édition Biuro Literackie, où elle est responsable, entre autres, du département de débutants. Elle vit en Haute-Silésie.

La caractéristique essentielle de sa poésie peut être considérée comme une combinaison de thèmes personnels (où la poète parle souvent d’un manque de contrôle sur la vie et exprime des émotions violentes) avec la discipline intellectuelle apparemment froide, exprimée dans la forme ostensiblement précise d’un poème.

Photo : Wiacek

“Ovulation Blues”

Nothing for it these days but Lipton tea with
chapbooks by Bohdan Zadura or practicing elocution
in front of the brown mirror.

At the bus stop, blowing your nose straight into
the trash, holding one nostril,
and in the Czech manner mixing up the bus numbers,
but it makes no difference: they both end up at the same place.

Nothing for it but washing your hands of everything
that matters and doesn’t, of all the lost battles,
once and for all. Accidentally breathing in the dust
from the soles of your shoes, by the street lamp a winking eye:
a run in your fishnet stockings.

They call this a wide frame of reference
if it means something to anyone.

nothing for it these days but recycling bottles
for more emptiness, for more

translated by Marit MacArthur and Tomasz Dobrogoszcz

Présentation : Miriam R. Krüger

Miriam R. Krüger, poétesse, dessinatrice, artiste plurielle est active dans les milieux artistiques et littéraires au grand-duché et à l’étranger. Ses premières publications se sont faites entre 1997 et 2001 dans le magazine Apertura (grand-duché de Luxembourg). Elle a publié plusieurs recueils de poèmes multilingues : Sentir (2010), Potpurri (2011) et Ego (2011). En 2017 sort son livre d’artiste Heartist : poésie visuelle, un mélange de compositions graphiques et de textes en trois langues.

En 2011, elle est nommée poète ambassadrice au Luxembourg par le Mouvement international des femmes poètes et organise depuis annuellement au mois de mars l’événement artistico-littéraire « Cri de femme », en hommage aux femmes victimes de violences.

En 2015, elle est incluse dans le Dictionnaire des auteurs luxembourgeois.

En 2016, elle est invitée au Printemps des poètes de Vittel (France).

À partir de 2016, elle invite régulièrement des acteurs du milieu culturel au grand-duché à apporter leurs témoignages ou réflexions sur le sujet de la violence faite aux femmes. En 2018, les textes recueillis font l’objet d’un projet audiovisuel intitulé Tous unis dans un même cri.

Photo : Paulo Lobo

« J’ai pensé »

J’ai pensé ouvrir les portes de ta poitrine
À deux battants,
Entrer sans annoncer.
J’ai pensé déchirer
Les murs de ton âme
Jusqu’à les rendre
Fragiles comme le cristal
Entrer dans ton cœur
Le frapper,
Le griffer
Jusqu’à le voir saigner,
Mais après avoir ouvert
Les portes de ta poitrine
Et cherché péniblement
Je me suis rendu compte
Que tu n’avais
Ni âme ni cœur.

Vorstellung: Anna T. Szabó

Poet, writer, translator. She was born in Transylvania (Romania) in 1972, moved to Hungary in 1987, studied English and Hungarian literature at the University of Budapest, and received her PhD in 2007. She has published nine volumes of poetry for adults and seven for children, written ten plays, and has received several literary prizes. She has translated many poems and lyrics, essays, novels, drama, radio plays and librettos, occasionally writes essays, articles and reviews, and took part in the popular literary competition series in television (Nyugat, Szósz, Lyukasóra). She also performs poetry together with several jazz and classical musicians, while working as a freelance writer and translator. She lives near Budapest with her husband the novelist György Dragomán and their two sons.

„Verläßt mich”

Sie verrät und verläßt mich.
Sie stößt mich aus und verläßt mich.
Nährt mich aus sich und verläßt mich.
Wiegt mich, verläßt mich.
Streichelt mir die Sohlen, putzt mir den Po,
kämmt mir das Haar und verläßt mich.
Ich trink’ ihren Duft, sie drückt mich an sich:
„Ich verlasse dich nie” und verläßt mich.
Sie heuchelt, lächelt: „Hab keine Angst!”
Ich friere, hab Angst – sie verläßt mich.
Sie legt sich abends zu mir auf das Bett,
dann schleicht sie davon und verläßt mich.
Groß ist sie, warm, mein lebendiges Nest,
sie küßt mich summend, verläßt mich.
Sie füllt mir die Hände mit Zuckerwerk,
hier, nimm und iß – und verläßt mich.
Ich heule und tobe, drück sie an mich,
halte, haue und doch: sie verläßt mich.
Sie verschließt die Tür und blickt nicht zurück,
ich bin ein Nichts, wenn sie mich verläßt.
Ich warte auf sie wie ein zitterndes Tier,
sie kommt, umhalst und verläßt mich.
Ich will sie, das Leben ist Tod ohne sie,
sie hebt und wärmt und verläßt mich.
Ihr Arm ist schwer, doch ihr Schoß ist mein Haus,
ich will nur sie – sie verläßt mich.
Eins muß ich lernen, ich bin nicht sie,
fremd ist sie, fremd, und verläßt mich.

Weit ist die Welt, du wirst schon erwartet.
Du findest schon eine, die du verläßt.
Schließe die Tür und blick nicht zurück:
warten ist leichter, fahren ist schwer,
eine verrät dich, eine verwaist,
eine wird warten, eine sich fürchten,
eine geht immer ohne Wiederkehr,
die dich gebiert und stirbt und verläßt dich.

aus dem Ungarischen von György Buda